1.- ama'gamelle ?

Le mot “gamelle” a été choisi en référence à une coutume des ouvriers fendeurs des ardoisières de Trélazé (Maine-et-Loire) qui consistait à travailler bénévolement à la place d’un camarade malade ou blessé.
Le mot gamelle est donc synonyme de solidarité, celle que nous retrouvons dans notre éthique de relation entre consomm’acteurs et producteurs.


<> Une AMAP, comment ça marche ?

• Un groupe de consommateurs cherche un agriculteur partenaire, ou l’inverse.

• Le fermier invite les futurs partenaires sur sa ferme. Il expose sa façon de cultiver, le potentiel de ses productions et ses charges.

• En fonction des besoins des uns et des autres, consommateurs et agriculteur établissent ensemble la quantité, la diversité, le mode de production, le prix et la durée du contrat (saisonnier, annuel) ainsi que les modalités de livraison des paniers.

• Les membres de l’AMAP gèrent la distribution, la trésorerie, les contrats individuels « consomm’acteur-producteur », le bulletin d’information éventuel.

• Il existe une co-responsabilité entre producteur et consommateurs.

Si la récolte dépasse les attentes, les paniers seront plus garnis. En cas d’aléas climatiques, ils peuvent l’être moins.

• La distribution se fait sur l’exploitation ou dans un lieu central pour les consommateurs. Elle suit en général la récolte de quelques heures garantissant la fraîcheur des produits.

• La vie d’une AMAP est généralement ponctuée par des visites, des repas, des fêtes et parfois une participation bénévole aux activités de la ferme.

• Les contrats individuels « consomm’acteur-producteur » portent sur les légumes, les fruits, la volaille, les œufs, la viande bovine, le miel, le pain, etc., en fonction des partenariats réalisés.